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Où finissent nos vêtements ? Retour sur le documentaire d’Hugo Clément

Le recyclage des déchets ménagers est devenu monnaie courante pour le quotidien des familles qui s’adonnent à l’écologie. Cela passe également par les vêtements, qui au lieu de finir dans une déchetterie, sont déposés dans des points de collecte. Ces derniers permettent de remplir plusieurs conteneurs qui vont être acheminés vers différents pays afin de profiter aux familles les plus démunies. Le traitement de ces vêtements collectés favorise également le réemploi des matières textiles afin d’en faire des pièces originales dans le cadre de l’upcycling. Mais la réalité n’est pas encore très convaincante lorsque le voile est levé sur la destination de ces habits en fin de vie. Retour sur le documentaire d’Hugo Clément intitulé « Sur le front » : Où finissent nos vêtements ?

Où finissent nos vêtements ? - Hugo Clément

La dure réalité des bornes de collecte : seulement 3 % des vêtements de seconde main sont redistribués

Pour éviter que les pièces d’habillement encombrantes qui trainent dans les placards finissent à la poubelle ou dans des déchetteries, différents points de collecte des ordures ménagères et plusieurs points d’apports collectifs ont vu le jour. La collecte de vêtements de seconde main apporte une nouvelle image aux marques distributrices. Elle permet également aux consommateurs de profiter de bons de réduction tout en faisant un geste pour l’environnement. Si les ménages pensent contribuer à une œuvre de charité visant à améliorer le quotidien de leurs compatriotes dans le besoin, la réalité est loin d’être le cas. Le documentaire d’Hugo clément à ce sujet démontre le parcours que font les vêtements recyclés dans les points d’apport volontaire.

Bon nombre de ces habits, après être déposés dans les bennes quitte le pays pour d’autres destinations. Ils passent d’abord une grande partie de leur trajet en Belgique, dans un centre de tri qui sélectionne les vêtements usagés en fonction de leur état. Ceux qui sont encore réutilisables sont redistribués au profit des familles les plus démunies. Ce qui représente au total 3 % des dons collectés d’après le rapport de l’éco-organisme Re-fashion. Mais où va le reste ? Il est hors de question qu’ils reviennent polluer les pays européens qui souhaitent à tout prix s’en débarrasser.

Ce qui se cache derrière l’univers de la seconde main, c’est un commerce international qui réunit deux principaux acteurs : les fournisseurs (les ONG comme la Croix Rouge, les producteurs de vêtements comme H&M, etc.) et les pays bénéficiaires notamment la Chine, l’Afrique ou l’Amérique latine. Là-bas, les centaines de milliers de tonnes de vêtements usagés sont encore une fois triées et revendues s’ils sont encore en bon état. Ce sont par exemple ces ballots qui fournissent le monde de la friperie en Afrique. Et comme la majorité des vêtements sont en piteux état, peu d’entre eux peuvent être remis sur le marché et le reste, comme le jean acheté à -50 % durant le Black Friday qui n’aura servi que quelques fois ou les t-shirts et les doudounes dépassés de mode, finissent dans des dépôts sauvages à ciel ouvert, représentant plusieurs kilomètres de montagnes de vêtements usés.

Comment faire autrement lorsque la filière du recyclage local n’est pas économiquement rentable ?

C’est ce que pointe du doigt la directrice du centre de tri Evadam en Belgique. En effet, même si donner une seconde vie aux habits dont on n’a plus l’usage est un geste de bonne foi au profit de l’environnement, la collecte des déchets recyclables et la valorisation de ces derniers ne sont pas encore très abouties. Le phénomène du fats fashion y est pour grand-chose. Face à des techniques innovatrices dans le domaine de l’industrie textile qui permettent de produire plus de vêtements à moindres frais, l’offre surpasse de loin la demande dans le secteur de l’habillage.

La meilleure solution à ce jour pour les pays européens reste donc d’exporter les vêtements de seconde main. Et le mode de consommation actuel (10 kg de vêtements neufs par an par Français) ne fait qu’augmenter les ordures ménagères textiles. Même si le marché de la seconde main permet de récupérer une partie de ces vêtements non utilisés, cette pratique favorise d’autant plus l’achat dans le neuf. En effet, les consommateurs se soulagent la conscience en donnant leurs vêtements afin de pouvoir s’en acheter des nouveaux, qui eux aussi vont finir par alimenter les bennes de collecte sélective.

Des solutions innovantes face à ce désastre environnemental

Le documentaire d’Hugo Clément ne fait pas qu’ouvrir les yeux des consommateurs sur la face cachée des donations, il met également en valeur les acteurs et les porteurs de projets innovants qui s’engagent à créer une mode responsable, éthique et écologique.

Refaire du neuf avec le vieux : l’upcycling revisité

Si l’upcycling consiste à utiliser du vieux pour créer quelque chose de nouveau, comme le cas d’une veste en Jean usagée qui a servir pour confectionner un tote bag tendance ou encore une chemise qui se transforme en robe légère pour l’été, au fin fond du Tarn, une entreprise française lance le concept un peu plus loin. Son invention est révolutionnaire : il s’agit d’une machine qui permet de recycler de fibres des vieux habits afin d’en faire du fil. Linge de maison, prêt-à-porter, tissus recyclables, toute ressource textile peut ainsi servir à fabriquer de nouveaux vêtements. On peut dire que là, la seconde vie est une réalité.

Faire de la France un pionnier dans la production de lin

C’est ce dont rêve Pierre Schmitt, un entrepreneur de 67 ans qui n’est pas du tout découragé face à la situation désastreuse engendrée par l’industrie textile. Ainsi, il tente de relancer l’exploitation du lin produit sur les terres françaises en Normandie afin de limiter les exportations de cette matière première très sollicitée par les usines chinoises. En effet, le lin est une matière première beaucoup plus écologique que le coton.

Très engagé dans sa démarche, il finit même par sensibiliser et inciter les retraités à relancer la filière du lin dans le pays. En effet, il aura besoin de leur savoir-faire afin de remettre en marche les machines à tisser le lin, longtemps oubliées.

Inciter les consommateurs à acheter moins

La mode durable et responsable passe également par une conscientisation des acheteurs face à leur mode de consommation. Afin de supporter l’émergence d’une filière textile plus responsable, il reste préférable de limiter les achats de vêtements afin de réduire de manière considérable les déchets textiles qui polluent les océans.

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