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La seconde main, est-ce vraiment durable ?

S’inscrivant dans une démarche qui vise principalement à réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode, la vente de vêtements d’occasion attire de plus en plus les consommateurs dans le monde. Selon les adeptes de ce mode de consommation, revendre les habits permet de leur donner une seconde vie et ainsi, de réduire le gaspillage et la surconsommation provoquée par l’industrie textile et le fast fashion. Ainsi, les vêtements de grandes marques et les pièces les plus rares deviennent de plus en plus prisés dans les friperies. Si les consommateurs y voient un potentiel pour faire des économies et de bonnes affaires, les experts s’interrogent sur l’impact environnemental de cette nouvelle tendance.

Le fast fashion et la seconde main : une relation de cause à effet

Les friperies et les applications dédiées à la seconde main comme Vinted sont de vraies mines d’or pour ceux qui recherchent des pièces rares et de qualité. Elles peuvent renfermer des vêtements d’occasion à petits prix, mais également d’articles de grandes marques en éditions limitées. Raison pour laquelle ces magasins spécialisés et ces applications ont le vent en poupe en ce moment.

La mode de seconde main

Toutefois, depuis l’arrivée du fast fashion, conduit par la délocalisation des industries dans le domaine du textile vers les années 80, les articles de seconde main ne sont plus tout à fait de haute qualité. Cette mesure économique prise par les grandes marques a permis d’accroître la production à moindres coûts puisque la main-d’œuvre est plus accessible. C’est ainsi que différentes marques de vêtements voient le jour et ces derniers ne sont plus conçus pour être durables, mais afin de générer le moins de coûts de production possible. Les matières premières synthétiques sont privilégiées au détriment des fibres naturelles ou artificielles.

Désormais, ce sont des sous-vêtements, des chemises, des pantalons, des t-shirts et même des jeans issus de la mode rapide qui inondent la garde-robe du consommateur européen. Et lorsqu’il n’en a plus besoin, ces pièces alimentent les friperies.

L’origine des pièces de friperies : les bornes de collectes et le dressing des consommateurs

Chaque année, en France, 39 % des TCL (textiles, linges de maison, chaussures) sont déposés dans les bornes de collecte. Parmi ce pourcentage, 56,5 % rejoindront le circuit de la réutilisation contre 43,1 % qui passeront au recyclage et dans la valorisation énergétique et 0,4 % qui ne pourra plus être valorisé. Cela permet donc de déduire que la vente de vêtements d’occasion provient principalement du dressing des consommateurs.

Les vêtements sont alors triés pour ensuite être remis sur le marché dans des balles de friperies en fonction de leur marque et de leur état en général. La fripe se catégorise en trois types de pièces :

  • Les premiers choix : les pièces les plus qualitatives et réutilisables sont rassemblées pour être remises sur le marché occidental.
  • Les deuxièmes choix : ce sont des pièces de bonne qualité qui seront destinées au marché de la fripe africaine.
  • Les troisièmes choix : il s’agit de vêtements qui ne sont plus en état et qui seront envoyés en Afrique subsaharienne, en Inde, au Pakistan afin d’être transformés par exemple en isolant thermique.

Jusque-là, l’initiative des pays occidentaux qui souhaitent réduire leur impact sur l’environnement en ce qui concerne la consommation du monde textile est assez remarquable. Mais bien au-delà de ce tri, le reste des vêtements qui sont considérés comme des déchets textiles sont déversés dans les pays africains. Ceux-ci restent dans des décharges pour former des montagnes de vêtements qui ne font que polluer davantage l’environnement déjà marqué par les effets néfastes de la surproduction. D’autres sont incinérés, ce qui n’est pas tout à fait le meilleur moyen de réduire les déchets.

Une modification du comportement des consommateurs à l’origine de la mauvaise image de la seconde main

Acheter des vêtements d’occasion permet à tout un chacun de consommer de manière plus responsable. Tout en contribuant à la réduction des déchets textiles, les fripes vous permettent de donner une nouvelle vie aux vêtements que vous achetez. Vous avez également la possibilité de vendre un vêtement qui ne vous sert plus pour désengorger votre dressing et vous faire des économies.

Bien que ce mode de consommation durable permette de limiter le gaspillage, le marché de la seconde main a une influence sur les comportements des adeptes de cette tendance. En effet, ces derniers sont parfois tentés de revendre leurs vêtements pour accroître leur pouvoir d’achat et s’acheter du neuf. Ce qui ne fait que contribuer à l’essor du fast fashion puisque l’argent économisé va alimenter la production des industries.

L’émergence des applications dédiées à la seconde main a également un impact sur le revers de cette tendance. En vantant les mérites d’un mode de consommation plus respectueux de l’environnement, ces applications poussent les clients à acheter de plus en plus, même si le vêtement ne leur convient pas finalement. Pourtant, même si cette tendance permet d’adopter un comportement respectueux de l’environnement, le trafic occasionné par le retour des articles produit autant de gaz à effet de serre que pour la livraison d’un colis neuf.

Les applications de seconde main

Les limites de la seconde main

La mise en lumière du revers de la médaille concernant le marché de l’occasion permet donc de déduire que ce domaine a également quelques limites. En effet, la seconde main n’est durable que si les consommateurs adoptent un comportement plus respectueux dans leurs achats. Il vaut mieux opter pour des pièces durables et écologiques afin de limiter l’impact environnemental et la consommation d’énergie qu’un achat va engendrer.

Il est par exemple possible de privilégier la mode éthique à travers une marque responsable de prêt-à-porter qui utilise des matières recyclées et écologiques. Vous pouvez aussi vous renseigner sur l’entreprise qui fabrique et commercialise les articles que vous souhaitez acquérir. Si elle met en place par exemple des mesures afin de limiter la consommation d’énergie ou encore, si elle contribue à améliorer l’environnement qui entoure ses usines ou ses ateliers de production.

Comme la seconde main favorise l’économie circulaire, il faudra également entreprendre une démarche de sobriété quant à la vente et à l’achat des articles afin de diminuer le trafic lié aux livraisons. Cela permet entre autres de réduire de manière considérable l’émission de gaz à effet de serre généré par ce marché. Et pour une démarche plus poussée, le mieux est de privilégier l’upcycling ou le recyclage. Vous pouvez aussi évaluer la qualité des vêtements, des chaussures et des accessoires que vous mettez en vente sur les applications de seconde main afin de ne pas tomber dans la revente de fast fashion.

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