Les semelles durables : en route vers un caoutchouc plus respectueux de l’environnement
Les semelles font partie des premiers critères que l’on remarque sur une paire de chaussures. Si les modèles assez sportifs doivent avoir des semelles souples pour amortir tous les mouvements, ceux avec un style assez urbain ou élégant peuvent arborer des semelles plus épaisses. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les budgets et pour tous les besoins. Généralement, la production de semelles pour baskets tourne autour d’une matière principale : le caoutchouc. Toutefois, l’utilisation de cette matière demande encore la mise en place de certains procédés polluants et l’usage de produits chimiques qui ne respectent pas toujours le vivant.
La solution tend à s’orienter vers l’utilisation de produits non issus de l’exploitation, que celle-ci soit animale ou forestière. Dans ce sens, les semelles durables représentent une alternative convaincante. Chez MEEKO, nous avons à cœur de contribuer à la protection de la vie sauvage à travers nos produits. Quels sont les différents composants d’une semelle ? Comment les semelles des chaussures MEEKO sont-elles fabriquées ? La réponse dans cet article.
Les différents composants d’une semelle
Pour rappel, les matières premières utilisées dans la fabrication d’une semelle dépendent de l’usage de cette dernière. Il y a par exemple :
- Les semelles en cuir animal qui ornent généralement les souliers,
- Les semelles fabriquées avec des matières synthétiques, généralement utilisées sur les baskets pour course à pied,
- Les semelles qui sont composées de cuir et de gomme (caoutchouc),
Les semelles faites à partir de gomme comme pour les sneakers.
Le point sur les semelles présentes sur le marché actuel
Généralement, les semelles des chaussures mises en vente sur le marché sont composées d’une matière synthétique ou naturelle. Le caoutchouc, matière naturelle provenant d’un arbre appelé hévéa, est principalement utilisé dans la fabrication des semelles. Il est très prisé pour sa résistance naturelle face aux différentes utilisations dont une chaussure peut faire l’objet. Mais suite à une forte demande et une culture de consommation excessive semée par les grandes marques, cette matière première devient de moins en moins accessible. C’est alors qu’est venue l’idée d’une exploitation des forêts vierges dans le but de récolter encore plus de latex.
Mais il arrive un temps où les arbres ne suffisent plus et cette denrée mettant beaucoup de temps à se régénérer, les industriels ont mis au point le caoutchouc synthétique, une alternative moins coûteuse. Il s’agit d’un fruit de l’exploitation d’hydrocarbures polluants, notamment du pétrole. Le procédé de fabrication est identique à celui du plastique, mais le résultat obtenu est une gomme malléable, prête à être utilisée de toutes les manières. D’ailleurs, les grandes industries n’ont pas hésité à opter pour cette solution innovante pour ainsi dire, afin de réduire leur budget.
Quant au cuir, il fait également partie des matières les plus utilisées dans la fabrication de semelles. Toutefois, pour qu’il soit facile à manipuler, il doit subir différents processus qui demandent l’utilisation de substances chimiques. De plus, lorsque l’offre ne suit pas la demande, les producteurs tombent dans une spirale d’élevage massif, touchant particulièrement le bien-être des animaux sur lesquels la matière sera prélevée.
Pour quel type de semelle opter ?
Vous vous posez peut-être cette question une fois que vous avez eu une idée des différentes mesures prises par certaines usines afin d’accroître leur production. Désormais, il est possible d’opter pour une solution plus propre et durable que la matière animale ou végétale exploitée à outrance. Ainsi, lorsque vous achetez une paire de baskets, vous faites plus attention à la provenance de ses composants et des matières avec lesquelles elle est fabriquée.
Il est tout à fait naturel que le choix de la semelle de vos chaussures n’engage que vous. Mais dans une démarche écoresponsable et dans le but d’informer le grand public à travers notre mode de communication, nous avons quelques conseils à vous donner.
Vous pouvez en premier lieu vérifier les composants de la semelle en question. Lorsqu’une marque est clean, elle est totalement transparente sur l’origine et la provenance des produits utilisés pour la fabrication de ses chaussures. Pensez également à vérifier le processus de fabrication en lui-même si vous pouvez vous informer sur ce point. Chez MEEKO par exemple, nous travaillons avec des sites de production alimentés par des énergies renouvelables. Cela peut être un point assez basique pour certains, mais c’est pour nous une grande démarche que nous adoptons afin de faire en sorte que nos produits soient respectueux de l’environnement depuis la récolte des matières premières jusqu’à la transformation de ces dernières.
Les avantages d’opter pour une semelle durable
Loin de nous l’idée de discriminer les grandes marques dans leurs démarches et leur processus de fabrication, nous pensons simplement qu’il est préférable, aussi bien pour les humains que pour l’environnement qui l’entoure, d’opter pour des semelles plus respectueuses du vivant. Pour nous, une semelle durable ne contient avant tout aucune matière d’origine animale. Elle est également composée de matières premières non issues de la déforestation. Nous ajoutons entre autres des matières recyclées dans le but de redonner une nouvelle vie aux matériaux déjà utilisés.
Ainsi, nous pensons qu’une semelle durable peut être composée de caoutchouc naturel et de caoutchouc recyclé. De cette manière, nous contribuons à la réduction des déchets produits par l’utilisation des chaussures tout en minimisant l’impact environnemental que pourrait avoir l’exploitation du latex naturel.
Opter pour une semelle faite à partir de ce mix permet également de contribuer à la protection de la vie sauvage en préservant l’habitat naturel des animaux. En effet, en réduisant à notre échelle les effets de la déforestation, nous contribuons également à la protection des animaux qui y vivent. C’est d’ailleurs un pas de plus vers la préservation des espèces en voie de disparition. En plus de prévoir une partie de notre chiffre d’affaires et de notre temps à des organisations qui œuvrent en ce sens, nous sommes convaincus que cette pratique a un impact positif sur ces espaces naturels. En y associant le recyclage, nous faisons en sorte de réduire les déchets à notre niveau afin de contribuer à l’amélioration globale de l’environnement.